19 janvier 2017
A quatre mains, poème de Dominique Hilloulin
À QUATRE MAINS
- 10 Avril 1827* –
« Emilia ! Emilia ! Oh, non, petite sœur !... »
Il n’en dira pas plus devant la stèle ouverte
Comme plaie de chagrin, béante ! Découverte
Du premier coup du sort, injuste punisseur.
Fryderyk, dix sept ans, mure son émotion,
Scellant ce mal terrible au fond de sa poitrine,
Cherche par quel talion la Parque vipérine
Se venge d’une enfant dont la disparition
Dans la fleur épanouie du bel espoir du fruit
Parfumera longtemps le bouquet de ses notes :
Même feue, Emilia posera ses menottes
Au piano,
chaque jour,
à quatre mains,
sans bruit !
Emilia Chopin
Dominique Jean HILLOULIN
(12/01/2017)
(texte protégé, @tous droits réservés)
d’autres œuvres de l’auteur ici : site de motsdesoie-Jimdo
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